Hypnose quantique : spiritualité ou non ?

Hypnose quantique, spiritualité ou non ?

 

Au départ, l’hypnose quantique est une hypnose éricksonienne. C’est-à-dire que toutes les bases d’hypnose qu’apprennent les écoles sont nécessaires.

Ses bases serviront d’outils, parfois, puis le chemin bifurque. La notion de voie, de révélation, et même de pardon sont incluses dans le terme guérison. En fait, la plupart des thérapeutes font du « quantique » sans le savoir, car leur état est prédéterminant sur leur savoir. Ils travaillent avec ce qu’ils ne connaissent pas encore d’eux-mêmes, leur transe étant déjà « chaneling » avec un ange non nommé et même pas supposé. Ils appelleront cela l’inspiration, ou, pour de plus avancés, l’amour.

Le rapport à la spiritualité est la nécessité de sortir de soi pour qu’un guide éclaire. Ce guide ne s'appelle pas Christ ou de Dieu. Il s'agit d'une allégeance à Un, principe directeur non nommé, qu’il faut suivre aveuglement pour faire venir la lumière.

Le thérapeute devient guide, enseignant, ne faisant qu'un avec l'élève qui deviendra enseignant lui-même. Ce n'est pas tant une thérapie qu'une entrée dans une autre vie, un autre regard, une autre ouïe, un autre toucher.

Si c'est première forme de "soumission" pour échapper à l'ancien Soi, est un choix, cela devient plaisir, envie, et non aliénation.

Trois livres, qui ne sont pas d’hypnose, épousent parfaitement cette idée quantique de l’hypnose, issue d’un rapprochement métaphorique avec la physique de même nom.

Il est bon de les lire avec un esprit critique sur la forme, sans tenir compte des mots Christ ou Dieu employés qui entravent une pensée et un ressenti sans cela plus libres.

Ces trois livres sont :

1 Je suis, de Nisargadatta Maharaj

2 Dialogues avec l’ange, recueillis par Gitta Mallasz

3 Un cours en miracles, de Helen Schucman (psychologue de formation)

L’inspiration des trois est bouddhiste ou hindouiste, sous une forme « chrétienne » pour les deux derniers.

Je cite quelques lignes de Psychothérapie, le supplément inclus à la fin de Un cours en miracles.

Ces lignes sont en osmose totale avec ma pensée.

1 Le but de la psychothérapie est d’enlever les blocages à la vérité. Elle vise à aider le patient à abandonner son fixe et délirant système, à reconsidérer les fallacieuses relations de cause et effet sur lesquelles il repose.

2 Quiconque a besoin d’aide s’attaque à lui-même, et sa paix d’esprit en souffre conséquemment.

3 La psychothérapie est un processus qui change la vue du soi pour un concept plus bienveillant.

La guérison survient lorsque le patient commence à entendre le chant funèbre qu'il chante, et met en question sa validité.

4 Le psychothérapeute est un meneur en ce sens qu’il marche légèrement devant le patient, et je dirai devant lui-même. (Il peut comprendre longtemps après ce qu’il a fait)

5 Un thérapeute entièrement sans ego pourrait guérir le monde sans un mot, simplement en étant là.

6 Une « vérité » doit être enseignée à ceux qui ont perdu leur chemin dans d’infinis labyrinthes de complexité. Sortir de l’inévitable croyance que pour être en sécurité, il faut contrôler l’inconnu.

7 Si le monde était idéal, il pourrait y avoir une thérapie idéale. Et pourtant, elle serait sans utilité dans un état idéal.

LE PARFAIT PSYCHOTHÉRAPEUTE N’EST QU’UNE LUEUR D’UNE PENSÉE PAS ENCORE CONÇUE.