Apports de la physique quantique à la pratique de l'hypnose.

Élargir sa pensée et ses compétences.

S’éloigner de Soi pour mieux y revenir.

Devenir plus large, pour devenir plus grand.

Au début, le patient et le thérapeute sont très petits, concentrés sur leur douleur ou leur technique. Focalisés. Durs. Si, grâce à un microscope géant, on entre à l’intérieur, on distend, on distend, ça s’élargit, de plus en plus de vide apparaît. Presque que du vide entre quelques points de matière presque imperceptibles.

La première découverte de la physique quantique est que ce vide est habité, que ce qui n’a ni consistance ni énergie repérables contient une information qui donne sens, gère la partie visible et possède déjà un principe directeur.

Mes ateliers invitent au cœur de l’hypnose, à la vibration, au mouvement.
Plusieurs hypnoses se sont succédées : hypnose classique directive que l’on retrouve encore dans le spectacle, hypnose éricksonienne où le sujet devient actif dans le changement.

Auparavant, Ernest Rossi avait déjà fait un autre pas en travaillant sur la vibration et l’énergie, sur ce qui agit en ne se disant pas simplement parce que c’est « libéré » en amont de la pensée.

L’intégration d’éléments de la physique quantique dans l’hypnose élargit les perceptions et rend « audible » des phénomènes étranges « synchronicités, voyance, mémoire absolue, collision dans l’espace-temps, récit de « voyageurs » ayant fait un pas dans la mort imminente… »

Les éléments quantiques ont déjà révolutionné la biologie en réinterprétant la notion de placebo, inventant la PNEI, (psycho neuro endocrinologie), l’épigénétique… autant de points qui seront abordés autour de la notion de conscience, étrange cœur de cette physique quantique qui s’interroge sur la nature de la réalité en rejoignant certaines conceptions liées au Tao ou au bouddhisme.

Ces apports rendent visibles, et donc possibles, des changements d’états immédiats que l’on observe parfois après certains accidents. Cela s’appelle un saut quantique.

La matière apparente est sous-tendue par l’apparemment vide. Le cerveau n’est plus le siège de l’intelligence mais un filtre d’information qui la réduit. La véritable « intelligence » se situe ailleurs et dans chaque point, dans l’estomac, le cœur, chaque cellule, eau du corps qui nous compose à 70%. Elle provient aussi de l’extérieur dans une mémoire que certains nomment akashique.
Mes formations redonnent du jeu au Je bloqué et douloureux. Le premier pas est de s’extirper du réseau de croyances qui nous forge, des notions de dichotomies, bien ou mal, noir ou blanc…

En physique quantique, l’observateur crée l’objet en le regardant, le fige dans une position visible alors qu’il possède virtuellement toutes les positions. De même, deux objets un jour unis sont toujours reliés et interagissent au même instant indépendamment de l’espace et du temps. Encore plus étrange, il est possible d’observer qu’un globule blanc extérieur au corps et lui appartenant peut lire dans les pensées de son « propriétaire » et interagir avant l’acte pensé.

Apports dans la pratique :

L’atelier n’apprend pas une technique, même s’il y a des éléments techniques. Elle apprend à déconstruire la pseudo-réalité pour la reconstruire autrement. Elle élargit « l’être » plutôt que « l’avoir » même si les deux sont liés.

Le thérapeute incarne le changement, perception de Roustang. Pas parce qu’il sait. Parce qu’il est là. (Même s’il est là sachant et acceptant de ne pas savoir.) Il incarne l’ouverture. Il est la porte. L’échappatoire possible. À quoi ? Au Je quand il est bloqué, douloureux et stressant. Peuvent s’ensuivre un effondrement de la douleur passée, de la dépression… parce que patient et thérapeute se sont engagés dans une autre voie, où les ont ouvertes, ou éclairées.
Il s’agit d’élargir les potentialités du thérapeute et du patient au-delà des connaissances déjà acquises qui subsistent en tant qu’outils et non de finalités ; elles deviennent une voie possible parmi d’autres.

Il s’agit d’élargir des chemins de liberté quand s’abolissent les distinctions entre fable et réalité. De « guérir » le patient dans un minimum de temps en lui faisant prendre conscience qu’il est avant tout un bien portant. (Envers de la proposition du Dr. Knock et perception d’Émile Coué.)

Il s’agit de s’autoriser à entrer dans un autre champ d’expérience comme le suggérait François Roustang. De passer du « bloqué » au « fluide », du blocage neuromusculaire au flow génératif pour reprendre les termes de Stephen Gilligan.
Apprendre à passer d’une notion de métaphore à celle d’oxymore, lieu qui contient les opposés. « L’être ou ne pas être » shakespearien devient « être et ne pas être » comme « l’objet quantique » est à la fois onde et particule, fluide et solide.

On sort du principe d’exclusion, être dans un état ou un autre, pour la nouvelle liberté du « et » : je suis et ne suis pas en même temps, selon… Sortir du figé et du (faux) choix imposé.

En quatre mots : donner du jeu au Je.