Le dénudeur, roman hypnose

Théo Delibes

 

Si ce roman n’était pas un roman, il témoignerait de vies indécentes, trop indécentes,
et d’une pratique bien plus perturbante que celle développée dans La maladie de Sachs.

Ce roman est un chemin de la psychanalyse à l’hypnose,
du dépit de la psychanalyse à la joie de l’hypnose, du dépit à la joie.
Un chemin de l’autobiographie, qui n’est qu’une fiction, à la fiction,
cette passerelle vers une autre réalité.

Dans ce roman, ne se trouve pas la scène ci-dessous :


- Dites-moi, vous qui le connaissez, dois-je aller chez lui ?
On m’a dit des choses…
- Hum… Bien sûr. L’hypnose est dangereuse. Vous pouvez même guérir.
- Ah ? C’est bien alors ?
- Hum… Ca dépend… Beaucoup ont peur de l’hypnose. Pas de leur maladie.
Ils la connaissent, elle est sécurisante.
- J’ai des migraines… des douleurs… Puis-je vraiment aller le voir ? Que va-t-il me faire ?
Est-ce quelqu’un de sérieux ?
- Non. Je le connais, il n’est pas sérieux du tout malgré tous ses diplômes.
N’y allez pas.
- Bon. Je reste avec mes migraines ?
- Prenez de l’aspirine.
- Oui… mais… ça ne marche plus trop.
- Allez voir un autre médecin qui vous prescrira quelque chose de plus fort.
- Oui… mais…
- …
- Il n’est pas sérieux comment ?
- Vous avez peur de quoi ?
- Qu’il me fasse faire des choses que je ne veux pas faire.
- Comme quoi ?
- Profitez de moi. Me faire déshabiller.
- Ah oui ? Je crois qu’il le fait parfois.
- Ah bon ? Bien, je n’irais pas.
- C’est parfait.
- Et mes migraines ?
- Qu’est-ce que vous êtes prête à abandonner pour aller mieux ?
- Rien du tout ! C’est quoi ces techniques de petit voyeur, ces techniques de soumission !
- Vous vous énervez. Contre quoi ? Contre lui que vous ne connaissez pas ?
Contre votre maladie ?
N’êtes-vous pas soumise, en premier, à votre maladie ?
- Oui… mais… il faut me respecter.
- Vous respecter, n’est-ce pas respecter votre maladie ?
- Il peut soigner le symptôme.
- Souvent le symptôme protège la personne.
- Mais de quoi ?
- Auriez-vous peur ?
- Pas du tout ! Seulement, je ne veux pas aller mieux à tout prix, en faisant n’importe quoi.
- C’est parfait. Continuez à vous protéger en ayant mal.
- …
- …
- Il les fait déshabiller toutes ? Ou tous.
- Je le crains.
- Bien. Je préfère rester malade.
- C’est parfait.
- Mais vous m’énervez avec vos parfaits ! Et je n’ai même pas de jolis dessous !

Prix 24 euros . Voir page acheter et promotions