Ceux qui ne pardonnent pas sont malades, croyant qu'ils sont impardonnés.

 

La guérison survient lorsque le patient commence à entendre le chant funèbre qu'il chante, et met en question sa validité.


En lisant « Un cours en miracle », les réponses sont là. Forcément dérangeantes pour la plupart des écoles, cependant totalement dans l’esprit d’Erickson, guérisseur avant d’être thérapeute, et dans l’esprit de Roustang.

Commençons par dire (ou lire dans « Un cours en miracles ») que le curriculum par lequel le professionnel est devenu thérapeute ne lui a probablement que peu ou même rien enseigné sur les véritables principes de la guérison.

Que se passe-t-il quand rentre celui que l’on nomme communément patient ? Il s’agit de la jonction entre deux frères. A cet instant, tu oublies le monde et ses petits triomphes et ses rêves de mort. Ton cabinet n’est plus un cabinet mais la chambre qui devient temple ; la rue qui y mène est un flot d’étoiles qui effleurent en passant tous les rêves maladifs.

Tout est parfait. Celui qui vient est le résultat d’une construction parfaite. Dès le début, la guérison est terminée, car ce qui est parfait n’a pas besoin de guérison, et que reste-t-il à pardonner là où il n’y a pas de faute ?

La disparition de la culpabilité est le véritable but de la thérapie et le but évident du pardon.

Le thérapeute avancé ne peut jamais douter en aucune façon du pouvoir qui est en lui. Il est.

Le monde est Un. Qui donc est le thérapeute, et qui est le patient ? A la fin, chacun est les deux. Qui a besoin de guérison doit guérir. Et qui d’autre a besoin de guérison ? Chaque patient qui vient voir un thérapeute lui offre une chance de se guérir lui-même. Il est donc son thérapeute. Et chaque thérapeute doit apprendre à guérir de chaque patient qui vient à lui.

Ce que disait déjà Freud.

Derrière l’aspect de mécanique, la thérapie est prière. Qu’est-ce que la prière si ce n’est la jonction d’esprits dans une relation où Elle, La lumière, l’autre vision, peut entrer. Il, peut très bien être Elle.

Il ne s’agit pas de guérir un symptôme, car il y en aurait un autre à choisir. Quand La lumière entre, il n’y a pas d’autre choix que de la laisser entrer. Il n’y a pas besoin de plus, car cela est tout.

La guérison est là, et le bonheur et la paix. En réalité, ce qui se passe dans cette relation est un processus dans lequel le thérapeute dans son cœur dit au patient que tous ses « péchés » sont pardonnés. Aucune différence entre guérison et pardon. « Sa » vision guérit la perception, et la maladie disparait.

Cela nécessite l’aide d’un thérapeute très avancé, capable de se joindre au patient dans une relation « sainte » où tout sentiment de séparation est enfin surmonté.

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Un cours en miracles est le résultat d'un travail de collaboration entre deux psychologues américains, Helen Schucman et William Thetford. En octobre 1965, Helen Schucman entendit une voie intérieure qui lui disait « Ceci est un cours en miracles. Prends des notes s'il te plait ». Sept ans plus tard, il en était sorti trois livres connus sous le nom d'Un cours en miracles.

Un des principes centraux du cours est qu'il n'y a pas de monde à l'extérieur de nous. Il n'est qu'une projection de ce qui est en nous, dans notre esprit. Cela veut dire que nos problèmes - physiques, financiers et sociaux - ne sont jamais causés par ce qui se passe à l'extérieur de nous dans le monde. Le problème est toujours ce qui est à l'intérieur de notre esprit. Et puisque le problème est là, c'est aussi là que doit être la réponse. La réponse est le miracle. Et le miracle se produit par le pardon, qui est la reconnaissance de la Vérité qui remplace les illusions.

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"La réponse est le miracle" représente exactement un saut quantique.