Augmentation de sa puissance (thérapeutique), une voie parmi d’autres.
Tu ne fais rien. C’est un préalable. Ça ne veut pas dire que tu te tournes les pouces. Tu te charges, et tu décharges. Tu te charges déjà à partir du vide qui contient les éléments qui donneront forme à la matière.
Pendant que tu ne fais rien, que tu charges, décharges, charges, décharges… l’air vient par tes narines et tu peux le rejeter par ta bouche. Au loin tu entends la psalmodie du So-hum.
Tu ne fais rien mais durant la charge et la décharge, tu absorbes ce qui pourrait s’appeler des graines subtiles.
Ne cherche pas à trop comprendre les mots. Ils comprennent pour toi.
Ne songe pas que je dévoie d’autres pratiques, que je les abâtardis, que je les fantasmagorise.
Ne songe pas. Dans l’idéal, épouse mon rythme. C’est-à-dire, arrête-toi.
Ne songe même pas que tu es en train de glisser dans la motivation juste.
Le patient est là et attend. TU. Toi. S’il commence à ne pas attendre, lui, qui cependant est mon frère, il progresse avec toi. Il progresse fort. Vers où ? On s’en fout.
Un maître est là, qui s’appelle Kalachakra, mais toujours on s’en fout. Depuis un moment tu as pris ta dose de « je m’en fous » trois fois par jour. Et si tu es là, c’est que ça ne suffisait pas encore. Je suis là pour t’aider.
Des faisceaux de lumière émanent du cœur de Kalachakra et t’attirent à lui. Pendant que tu charges, et décharges, tu te laisses glisser à l’intérieur de sa bouche : tu commences à fondre.
Qu’est-ce à dire ?
Ne t’occupe pas.Tu ne te charges plus ni te décharges, tu es dans la cessation même, à l’orée, à la source, à la base.
Alors que tu fonds, happé par le faisceau de lumière, tu commences à devenir une goutte de bodichitta.
Dans le bouddhisme, il s’agit de l’aspiration et du vœu d'atteindre l'éveil parfait d'un bouddha pour aider les êtres sensibles à se libérer de la souffrance et du samsâra.
Toujours, tu t’en fous, et à un point… Libérer les autres se fera quand tu te seras libéré toi-même.Tu ne fais rien.
Tu descends par le canal central de Kalachakra jusque dans son organe-vajra. Tu le touches.
Le vajra est un objet symétrique composé de deux têtes pyramidales reliées au centre, représentant le mont Meru. Ces deux parties indissociables sont le samsâra et le nirvana, et le globe central signifie la vacuité où leur opposition s'annule.
Le samsâra est le cycle de renaissance et de souffrance dans lequel sont pris les êtres non éveillés. Le nirvana est le but ultime de la pratique bouddhique.
« Comme une flamme soufflée par un vent puissant va en repos et ne peut être définie, ainsi le sage qui est libéré du corps et de l'esprit va en repos et ne peut être défini."
Toujours, tu t’en fous.
Tu pourrais aussi associer cet organe-vajra au sexe masculin, à la foudre.
Après l’organe-vajra tu atteins la matrice-lotus de ta mère. Repos. Tu te focalises sur la vacuité.
Quand tu ta focalise, ça commence à se faire.
Quoi ? Ne cherche surtout pas quoi.
Tu deviens bleu. Ta puissance augmente et tu deviens bleu. Ça se voit ou ne se voit pas, mais tu sais que tu deviens bleu.
Ton corps est bleu, ton visage est bleu, et ton bras droit étendu, même s’il ne l’est pas, est rouge.
Tu fais corps avec tous les Bouddhas masculins et féminins.
Tu as pénétré par la bouche de ton enseignant, le sujet te pénètre par la bouche, ou le contraire, ou les deux quand ils ne font qu’un, tu fonds dans son cœur sous l’effet du feu de sa tendresse.
Sans forme, tu prends la forme d’une goutte de sagesse.
Va-et-vient dans l’organe-vajra puis dans la matrice-lotus de la mère.
Tu jouis en repos par les deux sexes.
Le pouvoir t’est conféré. Rayonnant de lumière, tu réalises que tu as pris place sur le siège d’initiation.
Ceci est un début, souvent suffisant.
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En préparation, une formation Hypnose (quantique) et Tantra.